Publié en 1891, ce roman naturaliste met en scène un monde qui s'agite autour de l'argent roi.
Finalement, rien n’a changé puisque, il est bon de le souligner, les marchés financiers ne sont que le reflet de l’humanité, avec ses turpitudes et ses bons côtés !
On en retiendra toutefois qu’il est sage de se tenir à l’écart des bulles et de s’assurer de la justesse et de la cohérence des choix d’investissements, en apportant une attention toute particulière aux hommes qui sont au cœur des sociétés.
L’Argent évoque la spéculation financière à une période où Paris est, avec Londres, la première place boursière au monde. Zola laisse entrevoir cette nouvelle perception bien éloignée des principes de 1789 : « Les riches sont différents. » .
Pour écrire son roman, Zola s’est inspiré des scandales financiers de son époque. Le scandale de Panama est amplifié par la liquidation judiciaire de la Compagnie de Panama, le 4 février 1889. L'année 1889 est aussi marquée, un mois plus tard, par les spéculations d'Eugène Secrétan qui causent la faillite du Comptoir national d'escompte de Paris, ancêtre de la BNP, et le suicide de son président, Eugène Denfert-Rochereau.
L'Argent est le premier grand western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de Bourse et coups de Jarnac, …
Finalement, rien n’a changé puisque, il est bon de le souligner, les marchés financiers ne sont que le reflet de l’humanité, avec ses turpitudes et ses bons côtés !
On en retiendra toutefois qu’il est sage de se tenir à l’écart des bulles et de s’assurer de la justesse et de la cohérence des choix d’investissements, en apportant une attention toute particulière aux hommes qui sont au cœur des sociétés.